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16 juillet 2016 6 16 /07 /juillet /2016 10:32
La chambre de la tentation : amour sacré de la famille tiré du livre de mon ami Yvan Stefanovitch "le sénat, un paradis fiscal pour des parlementaires fantômes" aux éditions du Rocher mai 2016

Ce qui compte, c'est le principe, l'état d'esprit, ce que des élus peuvent avoir dans la tête, ce qui les anime. On peut certes être élu pour l'intérêt général, sans s'interdire pour autant de penser à ses propres intérêts; bien sûr. Mais ne pense-t-on pas mieux à l'intérêt général quand on s'oblige à s'interdire tout avantage particulier ?

Considérations de bon sens qui ne suffiront peut-être pas à résister à la tentation et à contrecarrer des décennies de mauvaises habitudes.

https://www.youtube.com/watch?v=R_DxaJILojY (JJ Bourdin)

http://information.tv5monde.com/info/yvan-stefanovitch-denonce-l-extravagance-des-senateurs-en-france-118087

http://www.marianne.net/dassault-collomb-rachline-les-noms-senateurs-absenteistes-reveles-100242778.html

On croyait tout savoir du manque d'exemplarité des 348 sénateurs, et de leurs privilèges indécents en ces temps de crise politique profonde: avantages matériels infinis, frais remboursés sans justificatifs, super retraites, absentéisme chronique ... Dans cet ouvrage, Yvan Stefanovitch va plus loin et révèle les incroyables avantages fiscaux des sénateurs. Car s'ils votent la loi -qui s'applique en théorie à tous les citoyens-, ils se sont, pour eux, en toute légalité, concocté un système très secret qui leur permet de ne pas payer d'impôt direct sur une bonne partie de leur indemnité parlementaire t Exonération « républicaine », digne de l'Ancien Régime, dont profitent en particulier les 44 « dignitaires» du Sénat, Président, vice-présidents, questeurs, secrétaires du bureau, présidents de groupe politique ou de commission. Cumulards en majorité et pour moitié retraités de la fonction publique, ces princes de la République ont réussi à s'exonérer de l'impôt sur le revenu pour les deux tiers ou les trois quarts de leur indemnité. Ainsi, le président du Sénat, Gérard Larcher, ne paye-t-il d'impôt sur le revenu que sur environ 4200 euros, alors qu'il touche chaque mois près de 11 000 euros net et une indemnité forfaitaire de frais de plus de 6 000 euros net

Le journaliste Yvan Stefanovitch arrive au terme d'une longue enquête sur le Sénat, qui a donné naissance à un livre: "Le Sénat, un paradis fiscal pour des parlementaires fantômes". Entre avantages fiscaux, salaires incroyablement élevés, et absentéisme de nos sénateurs, la liste est longue. "Sur 348 sénateurs, il y en a entre 50 et 100 qui font tourner le Sénat. Les autres, ils se promènent, ils viennent toucher leur fric", dénonce Yvan Stefanovitch

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