Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
21 septembre 2015 1 21 /09 /septembre /2015 15:17

Les camps de Roms à Wissous : Parlons-en !

Partager cet article
Repost0
20 septembre 2015 7 20 /09 /septembre /2015 11:18

J'apporte mon soutien à Céline, une élue du conseil régional idf

FIGAROVOX/EXCLUSIF - Céline Pina, conseillère régionale PS, avait dénoncé le salon de la femme musulmane à Pontoise dans un témoignage choc au FigaroVox recueilli par Isabelle Kersimon. Le premier fédéral du PS du Val d'Oise, Rachid Temal souhaiterait son exclusion du parti.

«Quand l'abstention est à ce point élevé, l'élection se fait en instrumentalisant les communautés, les particularismes...» À l'occasion du Salon musulman du Val d'Oise, la conseillère régionale PS Céline Pina avait répondu aux questions d'Isabelle Kersimon pour FigaroVox. Elle dénonçait à la fois le clientélisme et le communautarisme qui caractérisent ce type de manifestations. Son témoignage extrêmement fort a connu un immense succès sur le site du FigaroVox et du Figaro.fr ainsi que sur les réseaux sociaux. L'élue PS se dit aujourd'hui menacée d'exclusion par certains cadres de son parti. Le Parti socialiste dément dans un communiqué, mais Céline Pina confirme les intimidations. Elle réagi dans un texte posté sur sa page Facebook que nous reproduisons ici.

Le premier fédéral du PS du Val d'Oise, Rachid Temal souhaite mon exclusion du parti, suite à mes prises de position concernant le salon salafiste de Pontoise.

Pour éviter à notre tête de liste des Régionales de sombrer plus avant dans le ridicule et la médiocrité, je veux le rassurer:

Je ne fais pas tout cela pour prendre sa place, ni celle de qui que ce soit aux Régionales. Je ne demande rien.

Alors maintenant on se détend et on parle du fond.

Si c'est le droit le plus strict du Premier Fédéral de me trouver franchement urticante, il est dommage, en revanche, que les socialistes ne prennent pas la mesure du besoin de politique dont témoigne la cristallisation sur mon discours.

Le pire, c'est que ce ne sont pas mes paroles qui sont «extraordinaires», ni mon charisme qui est en cause, c'est juste le besoin qu'ont les gens qu'un élu les ait dites... Cela est un fait politique et n'est pas lié à moi...

Dans les mercis que je reçois par centaine, moi, la conseillère régionale de base, j'entends la même douleur que celle que je ressens: un sentiment d'abandon et l'impression que ce qui détruit notre monde, c'est moins les attaques que portent les salafistes à notre modèle républicains, que le silence des élus quand il s'agit de poser clairement les limites, de rappeler les principes, bref de faire le job.

Le sentiment aussi que le refus de porter l'égalité femmes/hommes est une régression fondamentale de notre humanisme.

La liberté acquise par les femmes n'est pas l'acceptation de leur frivolité, mais la reconnaissance de leur pleine capacité de citoyennes, qui va avec le droit de travailler, le droit d'avoir un chéquier, de passer son permis de conduire et de vivre dans la société avec les mêmes droits et les mêmes devoirs que les hommes.

Les libertés publiques en France ne sont pas des propositions dans lesquelles on peut faire son marché mais un socle cohérent où chacun des éléments va avec et renforce les autres... Voilà pourquoi il y a urgence à arrêter d'ergoter et à se remettre à agir.

Vous allez me dire: «réclamer ton exclusion, c'est en soi une action.»

Certes, et à la limite pourquoi pas. Le monde ne s'arrêtera pas de tourner. Mais n'a t'on pas collectivement mieux à faire! Sincèrement. Les idées que je porte, les mots que j'utilise ne m'appartiennent pas. Je les ai puisé dans notre patrimoine commun et plus que tout je voudrais qu'on les fasse vivre, collectivement. C'est pour cela qu'un jour nous nous sommes tous engagés. Alors si on refaisait de la politique? Chiche!

Partager cet article
Repost0
19 septembre 2015 6 19 /09 /septembre /2015 17:15
France Inter 18 septembre : Secrets d'info : Les conférences : un marché à prix d'or

http://www.franceinter.fr/emission-lenquete-les-conferences-un-marche-a-prix-dor

de Roger Lenglet et Jean-Luc Touly

éditeur : First

parution : 2015

Dix mille, vingt mille, cinquante mille, voire cent mille €uros la prestation. Le marché de la conférence a explosé. De nombreux hommes politiques, intellectuels, philosophes ou anciens sportifs n’hésitent plus à vendre leurs services aux entreprises… Ils sont utilisés pour remotiver des managers déprimés par la crise.

Il est bien fini le temps ou le métier de conférencier était réservé aux seuls universitaires. Aujourd’hui, les stars, sportives ou issues du show biz, sont courtisées par des patrons qui cherchent des personnalités incarnant la réussite, pour motiver leurs salariés.

Ce n’est pas un hasard si les conférenciers les plus demandés sont ainsi des sportifs, comme Daniel Costantini, l’ex-brillant patron de l’équipe de France Handball. Des chefs étoilés renommés, commeThierry Marx ou Virginie Guyot : la première femme leader de la patrouille de France.

L’ancien champion du Monde et champion Olympique de ski de bosses, Edgar Grospiron, raconte comment, lui, a créé sa propre agence de conférences :

« J’étais un petit branleur un peu prétentieux, souvent arrogant mais qui a dit qu’il allait gagner, et qui a gagné. Et dans le monde de l’entreprise, être au rendez-vous de la promesse qu’on fait au client, c’est un vrai atout ».

De grosses sociétés comme Orange, des laboratoires pharmaceutiques, des enseignes de la grande distribution, Auchan, Carrefour, Leclerc, ont recours à ses services, avec des tarifs qui vont de 5500 euros à 9000 euros. Mais cela peut monter beaucoup plus haut. Arsène Wenger,l’entraineur d’Arsenal, a touché jusqu’à 70 000 euros pour une prestation, vol en jet Privé Londres-Paris compris !

Issus de toutes les professions, ils sont d’abord célèbres, donc « bankables », Quelques exemples :

  • Sportifs : le pionnier en la matière, Daniel Herrero, ancien entraîneur de rugby, et à sa suite Edgar Grospiron (skieur), Novak Djokovic (tennisman), Maud Fontenoy (navigatrice), Stéphane Diagana(champion d’athlétisme)
  • Scientifiques : Joël de Rosnay (biologiste), David Cayatte (cancérologue), Pascal Picq(paléoanthropologue),
  • Philosophes médiatiques : Michel Serres, Raphaël Enthoven, Michel Onfray, Luc Ferry
  • Hauts-fonctionnaires et essayistes : Erik Orsenna, Jacques Attali, Martin Hirsch
  • Journalistes : Jean-François Kahn, André Julliard, Natacha Polony, Jean-Marc Sylvestre, Jérôme Bonaldi (ex Canal+) et Martin Wolf du Financial Times
  • Anciens chefs d'Etat : Nicolas Sarkozy, Bill Clinton, Tony Blair

Un contenu standard d’intervention : conférence 45 minutes plus questions/réponses 20 minutes

Un modèle économique classique : celui de l’offre et de la demande. Plus une personnalité est sollicitée, plus ses tarifs sont élevés.

Les tarifs :

  • < 1000 euros : universitaires
  • Entre 5000 et 10000 euros : personnalités du type philosophe médiatique
  • Entre 10000 et 20000 euros : grands témoins avec une aura relativement importante
  • >20000-25000 euros : ex-Premiers ministres ou Présidents, prix Nobel

Quelques exemples :

François Fillon, ex Premier ministre : 30000 euros.

Dominique de Villepin, ex-Premier ministre : 50000 euros

Tony Blair : environ 230000 euros

Partager cet article
Repost0
19 septembre 2015 6 19 /09 /septembre /2015 11:15
La république du centre 18 septembre : Jean-Luc Touly, cadre de Veolia anime une conférence-débat ce 18 septembre, au Tivoli à Montargis

Militant à la Fondation France libertés, Jean-Luc Touly a décortiqué le rapport annuel sur l’agglo montargoise, présenté par la Lyonnaise des eaux.

Invité par l'association des Citoyens du Montargois, Jean-Luc Touly a décortiqué le rapport 2014 sur l'eau et l'assainissement présenté par la Lyonnaise des eaux, qui gère les réseaux sur l'agglomération montargoise selon une Délégation de service public (DSP). Et le constat est sans appel.

Quel est votre rôle au sein de la Fondation France libertés ?

Depuis 2004, je suis responsable de l'eau, un sujet majeur pour la fondation fondée en 1986 par Danielle Mitterrand.

Je travaillais depuis 1976 chez Veolia (ex-Générale des eaux puis Vivendi). Mon principal rôle était d'établir les rapports annuels sur la qualité et le prix de l'eau potable. C'est donc de l'intérieur que j'ai pu constater toutes les arnaques et la faiblesse de la critique des élus.

Vous avez pu étudier le rapport eau et assainissement 2014 de la Lyonnaise des eaux sur l'agglomération montargoise. Qu'en pensez-vous ?

Financièrement, le loup se trouve du côté des dépenses. On constate une surfacturation des frais de personnel assez impressionnante. À l'époque où j'étais secrétaire du comité d'entreprise de Vivendi, j'avais constaté ce phénomène dans les différents contrats du territoire où je me trouvais.

À Montargis, on a 56 personnes en équivalent temps-plein qui travaillent pour l'eau et l'assainissement. Soit plus de 3 millions d'euros en frais de personnel. Quand on vous impute un tel chiffre, il est normal de s'interroger.

En 2013, la Lyonnaise affiche un bénéfice net d'impôts de 373.000 €, soit 6 % du chiffre d'affaires. Par contre dans l'assainissement, ils indiquent perdre 121.000 €. Est-ce une façon de gonfler les charges, pour payer moins d'impôts et justifier qu'on ne baisse pas le prix de l'eau ? Je ne dis pas que ce sont des voleurs, je dis qu'il y a des questions à poser.

Les citoyens du Montargois dressent un constat alarmant de la situation, notamment en ce qui concerne les branchements en plomb, le rendement et les prix. Qu'en pensez-vous ?

C'est un résultat moyen, mais largement insuffisant. Le pire est au niveau le renouvellement des réseaux de canalisations. Le rythme normal est de 60 à 80 ans. On peut aller jusqu'à 100 ans. Le taux de renouvellement à Montargis (0,16 %) donne un changement tous les… 625 ans.

Je constate aussi qu'il y a 37 % de compteurs qui ont plus de 15 ans, soit la durée de vie maximale qu'on accepte. Il y en a deux qui datent de 1957 ! Si on ne les change pas, c'est là où est l'arnaque : on fait payer l'abonnement, soit l'entretien et la location des compteurs, comme si on avait remplacé normalement les installations.

Il y a tout un tas de mécanismes financiers et comptables qui ne sont pas faciles à analyser. Mais s'il existait des services qui suivent les choses depuis le début, on n'en arriverait pas là.

Vous préconisez donc surveiller de près les délégataires ?

Il n'y a pas de gouvernance de l'eau en cas de DSP : les élus, les associations, les professionnels ne disputent pas les décisions à prendre, c'est le délégataire qui décide de tout. Il faudrait un comité de pilotage qui contrôle l'entreprise au minimum tous les trois mois. Ainsi, on ne mettrait pas un an à s'apercevoir qu'on n'a pas amélioré le rendement du réseau.

On peut vérifier les listings des personnels affectés au contrat, leur rémunération et vérifier si le total correspond à la somme indiquée dans le rapport présenté à la collectivité. Ce n'est pas de la suspicion ou du contrôle stalinien, c'est normal. Qu'une entreprise privée fasse des bénéfices n'est pas scandaleux. Mais des bénéfices raisonnables et vérifiables. 121.000 euros perdus en 2014 à Montargis sur l'assainissement, mais qui peut le croire ?

Pourquoi êtes-vous en faveur de la gestion en régie publique ?

Sur le plan idéologique, l'eau est un bien commun, comme l'air. C'est d'intérêt général. De façon pragmatique, on voit que les prix des régies sont en général plus faibles qu'en délégation. Sur la qualité du service rendu, par exemple, une collectivité qui finance l'entretien de son réseau, a tout intérêt à faire les choses correctement. Pour une entreprise privée, les fuites ne retirent rien en terme de chiffres d'affaires, elles sont déjà comptabilisées. Le renouvellement des réseaux est payé par le contribuable.

Pour Jean-Pierre Door (le président de l'agglo), un passage en régie nécessiterait l'embauche de personnel compétent et il ne croit pas aux économies promises…

Tous les rapports de l'Assemblée nationale et de la Cour des comptes ont montré que les régies étaient entre 25 et 45 % moins chères. Concernant les personnels, il faut savoir qu'en passant d'une délégation à une régie, ce qui nécessite au minimum deux ans pour faire les choses correctement, l'ensemble des salariés sont obligatoirement repris par la collectivité. On peut avoir des arguments pour défendre la délégation, mais pas ceux-là.

Le contrat avec la Lyonnaise expire en juillet 2017 pour les 5 villes les plus importantes de l'agglomération. Quel est le travail à mettre en place pour améliorer la gestion de l'eau ?

Il faudrait faire un audit complet, technique, juridique et financier deux ans avant, pour qu'au bout de six mois, on puisse réfléchir sur le mode de gestion idéal. À Montargis, on est dans le tempo, mais il faut s'y prendre maintenant.

Les modes de gestion sont principalement la régie ou la DSP. Mais cette délégation peut prendre la forme d'une société d'économie mixte ou société publique locale, comme à Rennes. C'est un système intermédiaire. Véolia, une PME comme AGUR ou d'autres, ne sont dans ce cas que des prestataires et apportent leur professionnalisme.

La ville de Paris est en régie. Ce qui est possible pour la capitale est-il applicable partout ?

Oui. La plupart des régies récentes sont plutôt des petites communes. Depuis 15 ans, pas une de celles qui ont fait ce choix n'est revenue en arrière, c'est quand même un signe. Cependant, il paraît plus confortable de l'appliquer au-dessus d'un seuil de 10, 15 ou 20.000 habitants. Les économies sont plus simples à faire dans une communauté d'agglomération, par exemple.

Partager cet article
Repost0
16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 17:13
Partager cet article
Repost0
12 septembre 2015 6 12 /09 /septembre /2015 09:02

"De la Révolution à nos jours, en France comme au niveau mondial, l'histoire de sa gestion, montre que l'eau est un enjeu économique essentiel, mais aussi social, géostratégique et écologique.
Eau potable, eau minérale, eau de source embouteillée, à usage domestique, agricole ou industriel, denrée vitale, et parfois rare, quelle est sa place dans la compétition économique internationale ? Quelles sont les institutions qui participent à sa gestion, en France et à l'étranger ?
Alors, l'eau, marchandise ou bien commun ?

Conférencier : Jean Luc Touly (wissoussien depuis 2000 et conseiller municipal entre 2008 et 2014, préside la commission extra municipale du Grand Paris depuis 2014 à Wissous) responsable Eau de la Fondation France Libertés Danielle Mitterrand, coauteur de « L'eau des multinationales, les vérités inavouables » Fayard 2006" et instigateur du film Water makes money 2011 diffusé 5 fois sur Arte
membre du Comité National de l'Eau, du comité de bassin de l'agence de l'eau Seine Normandie et de la commission mixte Inondation 2010 à 2014

Partager cet article
Repost0
11 septembre 2015 5 11 /09 /septembre /2015 19:12

Cliquez ici pour télécharger la gazette de Wissous de septembre 2015

Partager cet article
Repost0
11 septembre 2015 5 11 /09 /septembre /2015 08:23

Une étude du réseau Guy Hoquet établit un lien de cause à effet entre l’ouverture des futures nouvelles gares du Grand Paris, à savoir Saint-Ouen et Saint-Denis, et la hausse des prix de l’immobilier

Partager cet article
Repost0
10 septembre 2015 4 10 /09 /septembre /2015 11:20
Partager cet article
Repost0
9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 00:00

Cliquez ici pour télécharger l'ordre du jour du conseil municipal du 14 septembre 2015

Partager cet article
Repost0