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29 février 2016 1 29 /02 /février /2016 17:32
Essonne info 29 février :   Grève des éboueurs : vers un pourrissement de la situation

http://essonneinfo.fr/91-essonne-info/89257/greve-des-eboueurs-vers-un-pourrissement-de-la-situation/

Depuis douze jours maintenant, une partie des salariés d’OTUS-Véolia a cessé ses activités. Une grève à durée illimitée qui a des répercussions sur l’état du ramassage des déchets dans les communes du Nord du département.

On n’en est pas encore aux cas de Marseille ou de Naples, mais si la situation n’évolue pas rapidement, les rues de certaines communes du Nord-Essonne pourraient se retrouver encombrées de déchets. Car cela fait maintenant douze jours qu’ils sont mobilisés devant leur entrepôt. Ces derniers, ce sont les salariés du groupe OTUS-Véolia de l’agence de Wissous, chargés de la collecte des déchets. Depuis le 18 février, la majeure partie d’entre eux a entamé une « grève à durée illimitée », affirment les représentants du personnel. Ainsi, près de 80% des salariés présents sur deux des antennes du groupe, à savoir celles de Wissous et de Châtillon dans les Hauts-de-Seine ont totalement stoppé leurs activités. « Les deux agences regroupent près de 300 salariés. Ça fait donc beaucoup », résume un éboueur gréviste. Un mouvement social qui a déjà des répercussions sur les communes des Hauts-de-Seine ou du Val-de-Marne, ainsi que sur les communes de Draveil, Verrières-le-Buisson, Chilly-Mazarin et donc Wissous.

Des conditions de travail jugées « exécrables »

Les raisons de ce mouvement social sont nombreuses. Pas ou peu d’augmentations de salaires, un pouvoir d’achat qui n’évolue pas, de mauvaises conditions de travail… Bref, la liste de ces doléances est longue. Pour autant, une d’entre elles revient en premier dans toutes les bouches, tel l’élément déclencheur de tout ceci. « Le gros problème, c’est le directeur de l’agence, lâche un gréviste. Il a créé depuis son arrivée un climat délétère au sein du groupe ». « C’est un manipulateur et un menteur, clame un autre. On ne peut plus travailler comme ça. Il y a eu une erreur de casting avec cette personne. Il n’est pas fait pour travailler dans à ce poste ». Ainsi, ces derniers font état de « pressions et de menaces » reçues par le directeur de l’agence, ainsi qu’un « favoritisme » à propos de l’attribution de primes. « Tout part de cette personne, reprend le délégué syndical. Toutefois, il n’est nullement question de demander son licenciement. Nous demandons juste son transfert dans un autre établissement du groupe ».

Après plus de dix jours de mouvement, le dialogue entre les grévistes et la société de collecte de déchets est toujours au point mort. « Nous tiendrons le temps qu’il faudra, lance un représentant du personnel. Qu’il vente, qu’il pleuve, qu’il neige, nous sommes toujours là derrière les bennes. Alors ce n’est pas le climat ni la durée qui va nous affaiblir ».

Un combat que certains admirent. C’est notamment le cas de Jean-Luc Touly, l’ancien conseiller régional et municipal de Wissous. « Au sein de cette entreprise, le grève de cette durée sont assez rares », note-t-il. Ce dernier connaît bien Véolia étant donné qu’il y est également employé dans un autre service. Licencié en 2006 par l’entreprise après la publication d’un livre à son sujet, il l’avait finalement été réintégré quelques années plus tard après plusieurs mois de combat. Un exemple sur lequel veulent s’appuyer quelques grévistes. « Il n’a rien lâché et il a obtenu gain de cause. Voilà pourquoi on y croit ! ». En plus du soutien de Jean-Luc Touly, les salariés grévistes peuvent s’appuyer sur l’aide de certains élus. « On est là pour vous soutenir !, scande Eric Coquerel, le conseiller régional d’Ile-de-France coordinateur du Parti de Gauche. Il y a de la combativité à Goodyear et dans toute la France. On vous soutiendra ».

Quid du ramassage des déchets ?

Autre argument sur lequel veulent jouer les grévistes : le ramassage des déchets dans les communes clientes d’OTUS-Véolia. Car avec un taux de grévistes aussi important, il est bien difficile pour la société spécialisée dans la propreté d’honorer sa mission. « Les poubelles pleines commencent à s’amonceler dans certains quartiers de Wissous », indique un éboueur. Même constat du côté de Verrières-le-Buisson. « Pendant une semaine, nous n’avons pas eu de ramassage des ordures. Il y a des bacs qui sont pleins et pour couronner le tout, il s’agit de la semaine des encombrants, énumère le maire Thomas Joly. J’ai cependant réussi à obtenir de la direction qu’un ramassage soit assuré pour les habitats collectifs et pour le centre-ville ».

Car oui, même si les bennes ne sortent que très rarement de l’entrepôt de Wissous, la société OTUS-Véolia a choisi de remédier à ce problème en faisant appel à des intérimaires. Une solution loin d’être la meilleure selon les salariés grévistes. « Parfois, des équipages sont formés uniquement d’intérimaires, ce qui est interdit par notre règlement intérieur, explique le représentant du personnel. Ils ne possèdent pas les formations fondamentales à la sécurité et à la collecte. A cause de cela, certains ont déjà abîmés les bennes et même les véhicules de certains riverains ».

Le pourrissement de cette situation pourrait faire évoluer les choses, mais dans quel sens ? « Soit c’est la société qui craque, soit ce sont les habitants qui peuvent se retourner contre nous », résume un agent gréviste. Pour cela, ces derniers affirment qu’ils sont prêts à aller rencontrer la population pour leur expliquer en détail les conditions dans lesquelles ils travaillent. « Il faut bien comprendre que nous ne faisons pas ça par mépris de la population », assure le délégué syndical. Toutefois, il faudra bien que les négociations reprennent un jour. « On sent bien que si ça ne reprend pas, cela va vite dépasser le cadre de la société », présage Jean-Luc Touly. Aux dernières nouvelles, ce dimanche 28 février, cela n’en prenait pas le chemin.

Contactée, la direction n’a pu répondre à nos sollicitations avant la publication de cet article

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26 février 2016 5 26 /02 /février /2016 10:55

Depuis une semaine, les salariés de l’agence OTUS-VEOLIA de Wissous sont en grève. La cause ? Ils souhaitent une hausse des salaires et dénoncent des conditions de travail précaires.

C’est la révolte chez les salariés de l’agence OTUS-VEOLIA depuis une semaine. En effet, vendredi 19 février, la CGT a déposé un préavis de grève illimité. Cela impacte donc fortement le ramassage d’ordures à Wissous, Verrières, Chilly-Mazarin et Draveil. Les éboueurs dénoncent les conditions de travail déplorables : harcèlement, discrimination, temps de repos non respectés ou oubli d’heures supplémentaires sur les bulletins de paie ; la liste sur leurs mauvaises conditions de travail est longue. Outres ces revendications, les salariés demandent une hausse de salaire et une prime en collecte de verre.

Donc, depuis une semaine, les riverains des villes concernées voient leurs poubelles rester devant chez eux. Pour le moment, le mouvement se poursuit et ne faiblit pas alors qu’une dizaine de salariés avait été assignée pour avoir bloqué le site en empêchant des bennes de ramassage des ordures de sortir. Ce mercredi 24 février, le tribunal a reconnu que la liberté du travail avait été entravée mais n’a pas demandé l’expulsion des grévistes. Pour l’instant, aucune négociation ne semble se dessiner.

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26 février 2016 5 26 /02 /février /2016 10:45
Essonne Info 26 février :   Les expulsions : le difficile quotidien des Roms

Dernière minute : le tribunal administratif de Versailles s prononcera lundi 29 février

Ce vendredi 26 février, le tribunal doit se prononcer sur le démantèlement de deux campements roms situés sur la commune de Wissous. Une situation périlleuse que certains ont déjà vécue à maintes reprises.

Une expulsion pour le « bien de tous » ?

Grosjean et Baloche, voici les noms de ces deux camps qui ont fleuri en périphérie de cette petite commune du nord du département, confinée entre l’autoroute A6 d’un côté et la zone aéroportuaire d’Orly de l’autre. En quelques mois d’existence, ces camps regroupaient plusieurs centaines de personnes en leur sein. Une population d’ailleurs « très difficilement quantifiable », indiquaient quelques observateurs, qui évoquaient plus de 300 personnes sur le plus grand des deux camps, basé sur un des flancs de l’autoroute.

Outre les propriétaires des terrains, la municipalité a manifesté son souhait d’expulser ces populations, qui occupaient de manière illicite ces espaces. Renforcé dans sa décision par un important incendie dans l’un de ces camps, le maire Richard Trinquier a choisi d’ordonner l’expulsion de ces deux camps en octobre dernier. « Ils polluent les riverains par d’épaisses fumées et des odeurs irrespirables […] Les abords des 2 camps deviennent une vraie déchetterie sauvage »,indiquait-il dans l’un de ces éditos municipaux à ses administrés. « Mon rôle de Maire est d’assurer la sécurité et la quiétude de mes concitoyens, mais aussi de juger des conditions de salubrité et d’hygiène pour les habitants des deux camps. Il était temps pour tous d’agir et de les faire évacuer pour leur bien et surtout le bien de tous les Wissoussiens ».

Les expulsions : le difficile quotidien des Roms

ESSONNE INFO | Par Jérôme Lemonnier | Publié le vendredi 26 février 2016 à 04:00 | 1 contribution

Ce vendredi 26 février, le tribunal doit se prononcer sur le démantèlement de deux campements roms situés sur la commune de Wissous. Une situation périlleuse que certains ont déjà vécue à maintes reprises.

L’un des camps roms de Wissous, presque totalement abandonné. (JL/EI)

« Je ne sais même plus dans combien de camps j’ai vécu ». Par ces mots, Odor, un membre de la communauté rom vivant à Wissous résume un grand pan des huit dernières années de sa vie passées en France. Lui et sa famille venue de Roumanie, se sont vus expulser des différents bidonvilles au sein desquels ils tentaient de bâtir un quotidien stable dans cet environnement précaire. Et cela risque de se reproduire une fois de plus en début de semaine prochaine pour eux comme pour le restant de leur communauté vivant également sur place.

Une expulsion pour le « bien de tous » ?

Grosjean et Baloche, voici les noms de ces deux camps qui ont fleuri en périphérie de cette petite commune du nord du département, confinée entre l’autoroute A6 d’un côté et la zone aéroportuaire d’Orly de l’autre. En quelques mois d’existence, ces camps regroupaient plusieurs centaines de personnes en leur sein. Une population d’ailleurs « très difficilement quantifiable », indiquaient quelques observateurs, qui évoquaient plus de 300 personnes sur le plus grand des deux camps, basé sur un des flancs de l’autoroute.

Outre les propriétaires des terrains, la municipalité a manifesté son souhait d’expulser ces populations, qui occupaient de manière illicite ces espaces. Renforcé dans sa décision par un important incendie dans l’un de ces camps, le maire Richard Trinquier a choisi d’ordonner l’expulsion de ces deux camps en octobre dernier. « Ils polluent les riverains par d’épaisses fumées et des odeurs irrespirables […] Les abords des 2 camps deviennent une vraie déchetterie sauvage »,indiquait-il dans l’un de ces éditos municipaux à ses administrés. « Mon rôle de Maire est d’assurer la sécurité et la quiétude de mes concitoyens, mais aussi de juger des conditions de salubrité et d’hygiène pour les habitants des deux camps. Il était temps pour tous d’agir et de les faire évacuer pour leur bien et surtout le bien de tous les Wissoussiens ».

« Tout recommencer de zéro »

L’expulsion était pourtant imminente depuis la semaine dernière. C’était sans compter sur le dépôt d’un référé auprès du tribunal. En effet, ce vendredi 26 février, le tribunal doit étudier l’un des référés lancés par l’avocate des Roms, Julie Bonnier, dont le but est de casser les arrêtés municipaux ordonnant l’expulsion des camps présents sur la commune de Wissous. « Rien n’est encore fait, mais concrètement, il y a peu de chances que le référé soit reçu », déplore Laurent Ott, le président de l’association Intermède Robinson, qui suit la communauté rom de Wissous.

Toutefois, même si le tribunal peut encore revenir sur sa décision de faire démanteler ces bidonvilles, la majeure partie des familles roms a déjà fait le choix de fuir les camps occupés depuis de nombreux mois. « C’est l’effet néfaste des annonces d’expulsion imminente et des fréquents passages de patrouilles de police devant les camps qui a fait que les familles ont pris peur. Beaucoup ne souhaitent pas revivre une nouvelle expulsion », lâche Laurent Ott.

Ainsi, en moins d’une semaine, le camp qui longe l’A6 a fondu comme neige au soleil. Sur les près de 300 personnes présentes mi-février, les trois quarts avaient déjà quitté les lieux en milieu de semaine. En partant, ces derniers ont pris leurs affaires et même des parties de leurs baraquements de fortune, afin de pouvoir les reconstruire dans un nouveau camp de la région. Bref, il s’agit presque d’un bidonville fantôme.

Certaines familles ont fait le choix de rester et d’attendre la décision de justice pour réagir. C’est le cas d’Odor, un père de famille d’une trentaine d’années. Expulsé à maintes reprises au cours des derniers mois, celui-ci a déjà vécu dans les bidonvilles de Marne-la-Vallée, de Massy-Palaiseau ou encore d’Igny avant d’arriver à Wissous. « Je reste ici, car je ne sais pas où aller. De toute manière, partout où je me suis établi, ça a été la même chose. À chaque fois on doit tout recommencer de zéro », constate ce dernier, fataliste sur son sort. Tout reprendre de zéro signifie trouver un nouveau camp, construire une nouvelle baraque, trouver un nouveau travail et une nouvelle école pour les familles qui ont des enfants. « C’est souvent ça le problème. Il est déjà difficile de scolariser nos enfants, car nous mettons plusieurs semaines avant d’avoir les dossiers à jour concernant la domiciliation des enfants, note Laura, une jeune roumaine de 24 ans travaillant pour le compte de l’association Intermède Robinson. Avec ces expulsions, on casse le travail fait pendant plusieurs semaines et on repart pour une autre procédure tout aussi longue dans une nouvelle commune. Il n’y a donc pas que les parents qui trinquent, les enfants aussi ».

Y a-t-il une solution pérenne ?

Ces expulsions de campements sauvages plongent encore plus les personnes qui appartiennent à cette communauté dans la précarité. Des solutions sérieuses existent-t-elles pour permettre aux Roms d’entrevoir une amélioration de leur quotidien ? Oui, répond la préfecture de l’Essonne.« Préalablement à cette évacuation, un important diagnostic social a été réalisé. Il permet d’envisager pour les personnes les plus fragiles et volontaires un accompagnement spécifique, et pour les personnes présentes qui le souhaitent de bénéficier d’un dispositif d’insertion. En outre, des hébergements d’urgence seront proposés aux occupants, financés par l’État et la commune de Wissous », indiquent les services préfectoraux. Toutefois, la réalité serait bien différente selon les membres associatifs. « Notre association à la particularité de suivre les familles dans d’autres camps, une fois la période d’expulsion passée, présente Laurent Ott. Dans la majeure partie des cas, l’hébergement d’urgence n’est que temporaire. Mais le gros problème, c’est qu’après le suivi n’est pas assuré et ces populations retournent dans les camps ».

Quelle(s) solution(s) faudrait-il mettre en place ? Doit-on s’appuyer sur l’exemple de la base de vie de Ris-Orangis, construite à deux pas de l’ancien hippodrome. Cette dernière permet à douze familles de vivre dans un logement en dur et de bénéficier d’un suivi social renforcé. « Ce sont des recettes qui ne fonctionnent pas, tonne le président d’Intermède Robinson. C’est du mauvais travail social. Les familles étaient là pour 6 mois, c’était non-renouvelable qui plus est », ajoute le membre associatif qui dresse un constat d’échec de cette base de vie. Un bilan sur lequel la préfecture n’a pas souhaité réagir.

Pour Laurent Ott, une meilleure solution pourrait exister. Et cette solution, c’est celle du village d’insertion. « Nous avons présenté un projet de village d’insertion pour les familles de Wissous. On s’est porté volontaire pour le piloter. On sait qu’on en a les compétences, on sait comment on ferait, on peut avoir des ressources en interne. On organiserait les choses de telle manière que ce soit un village viable et à durée indéterminée. Arrêtons de fabriquer de la précarité », affirme Laurent Ott. Pour ce dernier, la clef de la réussite du projet résiderait sur ces points précis. Le seul problème dans tout cela, c’est que l’association ne possède pas de terrains pour bâtir ce village d’insertion. « Nous n’avons pas prospecté auprès des communes. C’est du ressort du préfet. On a juste fait savoir que nous pourrions piloter un village d’insertion », insiste le président d’Intermède Robinson. Or, ce projet ne recueillerait pas pour le moment l’assentiment des autorités. « Du côté de la sous-préfecture de Palaiseau, on nous a fait comprendre que notre proposition n’avait aucune valeur, car elle n’est pas aboutie sur le plan économique et sur le plan foncier », râle ce dernier.

Ainsi, aucune solution pérenne ne semble se concrétiser pour ces populations qui sont sans doute amenées à vivre une situation s’apparentant au mythe de Sisyphe. Un éternel recommencement donc, qui se matérialise déjà par le départ des familles de Wissous vers d’autres camps comme ceux de Marne-la-Vallée et Juvisy-sur-Orge.

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25 février 2016 4 25 /02 /février /2016 17:39

Le début de négociation ce matin à Wissous avec un nouveau membre de la direction régionale de Veolia propreté a échoué et la grève a été reconduite

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25 février 2016 4 25 /02 /février /2016 17:14

Exposition sur le projet d'agroquartier de la Plaine Sud présenté par l’aménageur EPA ORSA

http://www.rungis.fr/Cadre-de-vie/Actualites/Exposition-sur-le-projet-d-agroquartier-de-la-Plaine-Sud-presente-par-l-amenageur-EPA-ORSA

Le projet du futur quartier de Montjean se concrétise. Venez le découvrir en images et donner votre avis !

Exposition dans le hall de l'Hôtel de ville de Rungis aux heures d'ouverture de la mairie du 15 février au 4 mars.

L'exposition est aussi consultable en ligne, en téléchargeant les documents suivants :

Diaporama réunion publique (pdf - 30,60 Mo)

Panneaux d'exposition (pdf - 7,76 Mo)

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24 février 2016 3 24 /02 /février /2016 20:12
L'Express 24 février : Plainte contre Veolia

Plainte contre Veolia "pacte corruptif de 12.4 millions d'euros à Bucarest"

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24 février 2016 3 24 /02 /février /2016 19:24
La grève des éboueurs peut continuer sans blocage de site-Des éboueurs de Veolia en grève dans les Hauts de Seine et dans l'Essonne sur fond de revendications salariales

Reportage : http://videos.leparisien.fr/video/la-greve-des-eboueurs-continue-dans-les-hauts-de-bievre-24-02-2016-x3u38qm

Dernière minute : Le tribunal a tranché, avec nuance, sur le référé déposé par OTUS, filiale de Veolia, contre ses salariés grévistes de l’agence de Wissous qu’elle accusait de bloquer le site de 300 salariés

http://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/hauts-de-seine/des-eboueurs-en-greve-sur-fond-de-revendications-salariales-935817.html

Des poubelles remplies à ras-bord... D'autres qui débordent. Six communes des Hauts-de-Seine sont directement touchées par le mouvement de grève entamé jeudi. En conséquence, les ordures y sont ramassées épisodiquement.

"Pour l'instant la situation reste gérable. Si ça devait vraiement empirer, nous avons prévu d'autres actions au titre de la salubrité et de la santé publiques", confie Benoît Blot, adjoint au maire du Plessis-Robinson, dans l'Essonne, chargé de l'environnement, territoire Vallée-Sud-Grand-Paris.

Dialogue au point mort

De leur côté, les éboueurs sont gonflés à bloc. Le dialogue entre la direction d'Otus Véolia et ses salairés est au point mort. L'immense majorité des 297 salariés de l'agence de Wissous, dans l'Essonne, est en grève pour dénoncer ses conditions de travail : rémunération, congés payés...

Une nouvelle réunion de concertation est prévue ce mercredi après-midi.

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24 février 2016 3 24 /02 /février /2016 19:06
Thé dansant à Wissous le 21 janvier 2016

https://drive.google.com/file/d/0B4b7bHv28oAAVHd0M0pPaExubzg/view

au centre St Exupéry devant plus de 100 personnes déchainées

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24 février 2016 3 24 /02 /février /2016 09:23

Une métropole qui se substitue aux maires ?

Concrètement, il est d'abord reproché à la métropole du Grand Paris première version son caractère trop centralisé. « Nous avions pensé depuis plusieurs années une métropole dont les initiatives émaneraient de la base, c'est-à-dire des maires, et remonteraient vers le haut. Finalement, c'est l'inverse qui a été acté. Or la métropole n'est pas faite pour se substituer aux maires ! », juge Patrick Ollier.

Un problème de périmètre

Un autre aspect de la métropole pose problème : son périmètre. Elle ne comprend que les communes des départements de la petite couronne (92,93,94 et une demi-douzaine du 91 et 95), excluant notamment le pôle technologique de Saclay ou l'aéroport de Roissy. Par ailleurs, plusieurs communes des départements du Val d'Oise, de Seine-et Marne, de l'Essonne et des Yvelines peuvent se sentir délaissées. D'aucuns pensent ainsi que le périmètre est à revoir.

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23 février 2016 2 23 /02 /février /2016 23:29
Le Parisien : Wissous-Verrières-Draveil : la grève des éboueurs s’enlise et s'étend dans le sud ouest de la France

Des salariés de l’agence OTUS-Véolia de Wissous ont entamé une grève illimitée jeudi dernier. Les éboueurs portent près de 30 revendications, dont l’obtention d’une augmentation des salaires et d’une prime sur le ramassage du verre.

Les trottoirs ne sont pas jonchés de détritus, mais les mairies concernées par la grève des éboueurs suivent de près l’issue du conflit qui oppose depuis près d’une semaine des salariés de Veolia propreté

Grève à Veolia : ne sortez pas vos encombrants à l’Haÿ

Si vous habitez L’Haÿ-les-Roses, ne sortez pas vos encombrants ce mercredi. Les agents de la société Veolia sont en grève et le nettoyage des rues de la ville n’est pas assuré.

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