Le blog de touly91

Initialement prévu pour 2016, puis 2019, l’achèvement des travaux sur le tronçon ferroviaire situé entre Massy et Valenton, sera finalement décalé à 2021, faute de moyens humains, a annoncé la SNCF aux élus lors d’une réunion le 20 septembre. Un retard qui impacte directement la circulation des RER C entre Massy et Pont de Rungis et suscite la colère.

Le morceau de chemin de fer qui court entre Massy et Pont de Rungis, en passant par Orly, fait partie de la Grande ceinture autour de Paris ouverte en 1886. Aujourd’hui, ce barreau ferroviaire est emprunté par 104 trains par jour, comprenant à la fois 65 RER C de la branche Massy / Pont de Rungis / Choisy-le-Roi / Paris, 35 TGV interrégionaux comme par exemple les Lyon-Bordeaux, et 4 trains de fret. Ce partage crée des conflits entre les lignes de TGV et de RER. Sur l’année 2013, il a ainsi été constaté que 668 RER C allant de Pont de Rungis à Massy ont subi, au niveau des Saules, un conflit de circulation avec un TGV, générateur d’un retard d’au moins 3 minutes et 228 au niveau des Baconnets.

Objectif : passer de 2 à 4 RER C par heure entre Massy et Pont de Rungis

Surtout, l’aménagement de ce passage, qui facilitera les croisements avec notamment la création d’une voie souterraine pour les TGV au niveau d’Orly, déjà réalisée, doit permettre de passer de 2 à 4 RER C par heure et par sens entre Pont de Rungis et Massy, qui desserviront toutes les stations entre ces gares, dont Rungis la Fraternelle qui dessert le parc d’entreprises de la Silic.
Soit un RER tous les quart d’heure, comme cela est demandé par le Stif (Syndicat des transports d’Ile-de-France), comme cela est le cas entre Massy et Versailles ou entre Montigny et Pontoise, qui voient transiter un nombre de voyageurs similaire. L’enjeu est d’autant plus important que Rungis La fraternelle est reliée au T7 et que Pont de Rungis le sera à la ligne 14 lorsqu’elle sera prolongée, ce qui devrait encore augmenter le nombre d’usagers.

Des travaux qui prennent des airs d’Arlésienne

Prévu dans le Contrat de Plan Etat-Région Ile-de-France 2000-2006, cet aménagement représente un investissement de 90 millions d’euros porté à la fois par la SNCF (environ 25%) et les régions de Paris mais aussi de province. Le Conseil départemental contribue pour sa part à hauteur d’1,25 millions pour réaliser les protections phoniques, lesquelles devraient être achevées d’ici novembre.

Alors que les travaux sont terminés à 70%, la réalisation de la dernière tranche, qui consiste notamment en la réalisation d’aiguillages, patine en revanche. Interrompus suite à l’incendie du poste des circulations de Vitry-sur-Seine en juillet 2014, les travaux devaient reprendre en 2017 pour s’achever en 2019. Lors d’une réunion avec les élus locaux qui se tenait le 20 septembre, la SNCF a toutefois annoncé sur ces travaux seraient décalés à 2019, pour une livraison en novembre 2021, reportant d’autant l’amélioration du service sur le RER C.

Colère au Conseil départemental

De quoi susciter l’ire des élus. «Ce nouveau report est inacceptable. Il serait la conséquence d’un manque de personnel disponible. Nous ne pouvons entendre de tels arguments pour retarder des investissements obtenus après des années de négociations. Ce projet utile aux populations est programmé depuis plus de 15 ans, les travaux ont débuté il y a plus de 4 ans. Le fonctionnement du RER C pourra être amélioré par la réalisation de ce projet. Ces travaux doivent être terminés au plus vite», réagit ainsi Christian Favier, président PCF du Conseil départemental. La prochaine étape devrait passer par une alerte du Stif pour interpeller la SNCF sur cette question.

Valérie Pécresse et Patrick Devedjian font pression sur les candidats à la primaire des Républicains pour qu’il s’engagent à supprimer la métropole du Grand Paris. Les sénateurs pourraient leur prêter main forte lors de l’examen du projet de loi sur le nouveau statut de Paris.

A peine née et déjà menacée. Au-dessus du berceau de la métropole du Grand Paris (MGP), ne se penchent pas que des bonnes fées. La présidente (LR) de la région Ile-de-France et le patron (LR) des Hauts-de-Seine Patrick Devedjian ne font pas mystère de leurs intentions. Sans champion attitré à la primaire des Républicains, ils font pression sur les postulants pour obtenir le scalp du groupement urbain.

Valérie Pécresse s’en va répétant que la métropole du Grand Paris est le maillon faible d’une organisation francilienne déjà dotée de quatre autres strates (Communes, intercommunalités, départements et région). Dans une contribution avec son homologue des Yvelines Pierre Bédier (LR), Patrick Devedjian tient peu ou prou le même discours. Il juge le périmètre de la MGP (Principalement circonscrit à Paris et aux trois départements de la petite couronne) « illisible au plan international ».
Dans sa ligne de mire : l’absence des « grands pôles de développement (Saclay, Roissy, la Seine Aval…) ». « La métropole ne dispose d’aucune compétence stratégique, ni en développement économique, ni en aménagement du territoire, ni en transport, ni en enseignement supérieur et recherche », martèle-t-il, rappelant au passage que le Grand Londres est administré par huit fois moins d’élus (25 contre 209).

http://www.mairie-wissous.fr/images/stories/la_mairie/communication/pdf/gazetteoctobre2016.pdf

Des politiques, des élus, des hauts fonctionnaires, des chefs d'entreprise, des syndicalistes, des sportifs, des associatifs : leurs privilèges, leur folie des grandeurs, leurs ententes, leur train de vie, leurs erreurs, leurs sinécures, leurs montages fiscaux

Conseil communautaire de la CPS du 28 septembre 2016 qui a tenu compte en partie de la lettre ci-jointe

Ce conseil communautaire rassemblant une soixantaine sur 78 élus communautaires aura duré 2h30 avec 81 questions à l'ordre du jour avec 98% de votes à l'unanimité et surtout sans quasiment aucune question posée, exceptée quelques interventions particulièrement sur l'eau et l'assainissement par le maire de Wissous et membre du bureau des maires de la CPS Richard Trinquier (allant dans le sens de la lettre du Collectif Aggl'Eau)

Ce constat d'une chambre d'enregistrement explique probablement la faible présence de moins de 20 personnes dans le public qui de plus n'a pas la possibilité, comme à Wissous, de poser des questions