Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
23 août 2016 2 23 /08 /août /2016 23:57
Médaille du Travail Grand Or (40 années de service)

Délivrée par le Ministre du Travail

Partager cet article
Repost0
22 août 2016 1 22 /08 /août /2016 19:28
Internet : le haut débit se déploie peu à peu dans la CPS y compris à Wissous où des tests de fibre optique ont été opérés aujourd'hui dans certaines rues de Wissous : les travaux devraient commencer d'ici 3 mois d'après SFR

Le Parisien 22 août : Près de deux heures pour télécharger un film d'1 h 30. Des pages qui n'en finissent plus de charger. Ou encore les images de la télévision qui sautent tous les quarts d'heure : le haut débit n'est pas arrivé dans tous les quartiers de Linas. Consciente de cette situation, la communauté Paris-Saclay (CPS), à laquelle la ville appartient, a engagé d'importants travaux pour y déployer le très haut débit.

Cet été, trois points de mutualisation (NDLR : les locaux où sont reliées les fibres) ont été mis en place dans les communes de Montlhéry, Marcoussis et Linas. Villejust sera raccordée à ceux déjà existants à Nozay et Villebon-sur-Yvette.

« Il était temps car pour l'instant, c'est du grand n'importe quoi », désespère Michel Ravenaud, un habitant qui s'impatiente d'obtenir un jour une connexion Internet correcte. « Le pire c'est que mon fils habitait à 600 m de chez moi, à Saint-Germain-lès-Arpajon. Sa télévision avait une qualité d'image sensationnelle. Et nous, on rame encore », déplore-t-il. Jacques Roger prend lui aussi son mal en patience. Installé à Linas depuis 2000, il n'a pas eu d'autres choix que de passer par le satellite. « Mettre à jour les cartes de mon GPS prend un jour, c'est juste une horreur », commente-t-il.

« Les gros opérateurs ne souhaitaient pas venir jusqu'à nous car ce n'est pas assez rentable. Du coup nous avons lancé une délégation de service publique, explique le vice-président en charge de l'aménagement numérique à la CPS et maire de Linas, François Pelletant (centriste). Le débit devrait passer de 3 à 100 mégas. En plus des particuliers, cela servira aux professionnels qui travaillent de chez eux ou aux personnes qui doivent installer une surveillance médicale à domicile. »

Sur le terrain, les équipes de Tutor, la société choisie par la CPS pour exploiter et commercialiser des réseaux de fibre optique, s'attellent à la tâche. A Villebon, deux employés soudent depuis jeudi les fils entre eux. « Chaque fil correspond à un client. Il y en a douze par tubes et chaque câble compte 24 tubes », indique Logan Renault, le superviseur des travaux. Ce déploiement, d'un coût de 30 M€ dont 15 M€ sont pris en charge par la CPS devrait être finalisé pour 2019

Partager cet article
Repost0
22 août 2016 1 22 /08 /août /2016 19:14

Saisis en référé, les juges voient dans le burkini "l'expression d'un effacement" de la femme non conforme à son statut "dans une société démocratique"

C'est un nouveau camouflet pour le Collectif contre l'islamophobie en France(CCIF). Après avoir validé l'arrêté d'interdiction du burkini sur les plages de Cannes, le tribunal administratif de Nice valide ce lundi 22 août en référé sa prohibition sur les plages de Villeneuve-Loubet. Différence notable : l'ordonnance a cette fois-ci été rendue en collégiale, à la différence de celle de la semaine dernière, prise par un seul magistrat. Les juges s'alignent néanmoins sur la position de leur collègue et arguent de « l'ordre public » pour justifier l'interdiction.

Là où, la semaine dernière, le juge voyait dans le burkini l'expression de « signes religieux ostentatoires », le tribunal qui a statué cette semaine en référé y voit « l'expression d'une revendication identitaire ». « Même si certaines femmes de confession musulmane déclarent porter, selon leur bon gré, le vêtement dit “burkini”, pour afficher simplement leur religiosité, ce dernier, qui a pour objet de ne pas exposer le corps de la femme (...) peut également être analysé comme l'expression d'un effacement de celle-ci et un abaissement de sa place qui n'est pas conforme à son statut dans une société démocratique », peut-on lire.

« Un abaissement de la femme » pas conforme avec la démocratie

« Les plages ne constituent pas un lieu adéquat pour exprimer de façon ostentatoire ses convictions religieuses », osent les juges pour qui, « dans un État laïc, elles n'ont pas vocation à être érigées en lieux de culte ». Une nouvelle fois, le tribunal administratif cite les attentats récents, l'assassinat d'un prêtre à Saint-Étienne-du-Rouvray et le risque « d'exacerber les tensions » pour justifier l'interdiction. Le port du burkini peut être interprété comme relevant du « fanatisme religieux » à même de choquer les croyants ou non-croyants attachés au principe d'égalité des sexes, note le tribunal.

Partager cet article
Repost0
21 août 2016 7 21 /08 /août /2016 18:17

A 68 ans, Raymond Avrillier vient de remporter un nouveau combat. Lui, l'ancien élu de Grenoble (1989 à 2008) qui avait notamment révélé le scandale de la privatisation de la régie des eaux de sa ville, a fait plier l'Etat. Depuis un an, il réclamait la publication des nouveaux contrats de concessions autoroutières signés en avril 2015 : le tribunal administratif de Paris vient de lui donner raison.

Ces accords actaient notamment le gel des tarifs des péages en 2015 en échange d'une prolongation de la durée des concessions. "Une négociation de marchand de tapis, étrangère à la conception d'intérêt public" assure le militant à l'AFP, qui poursuit : "Je pense très sérieusement qu'il y a dans l'accord des arrangements que Monsieur Macron voulait garder secret."

Délai de deux mois

Suite à la décision du tribunal, rendue le 13 juillet, l'Etat a désormais deux mois pour communiquer "l'intégralité des documents annexés aux avenants conclus à la suite de cet accord" ainsi que "la liste des marchés conclus en 2013 et 2014 [...] par les sociétés d'autoroutes privatisées en 2006 et par les sociétés d'économie mixte d'autoroutes" ordonne le jugement

Partager cet article
Repost0
16 août 2016 2 16 /08 /août /2016 08:30
Partager cet article
Repost0
14 août 2016 7 14 /08 /août /2016 09:34

La justice valide l'arrêté «anti-burkini» de Cannes

Le maire de Cannes a pris un arrêté interdisant les «tenues de plage manifestant de manière ostentatoire une appartenance religieuse». Le CCIF, la Ligue des droits de l'homme et la Fédération des musulmans du sud contestent l'arrêté.

  • La justice valide l'arrêté «anti-burkini» de Cannes

Le tribunal administratif a rejeté la demande de suspension de l'arrêté municipal interdisant certaines tenues sur les plages, rapporte Nice-Matin. Le juge des référés a rendu samedi une ordonnance dans ce sens.

LIRE NOTRE ARTICLEA Cannes, le maire prend la pose sur le burkini

David Lisnard, le maire de Cannes avait pris cet arrêté pour interdire«un uniforme qui est le symbole de l’extrêmisme islamiste», avait-il déclaré à Nice-Matin. «J’ai pris cet arrêté parmi tant d’autres pourASSURER la sécurité de ma ville dans un contexte d’état d’urgence», s'était-il justifié alors.

Le juge des référés a repris les arguments de l'arrêté, à savoir que«dans le contexte de l'état d'urgence» et des récents attentats, «les tenues de plage affichant leur religion» pourraient créer des troubles à l'ordre public, cela justifiant selon lui leur interdiction. «Le port d’une tenue vestimentaire distinctive, autre que celle d’une tenue habituelle de bain, peut en effet être interprétée comme n’étant pas, dans ce contexte, qu’un simple signe de religiosité», souligne l'ordonnance.

Le juge a par ailleurs ajouté que les dispositions de l'article 1er de la Constitution sur la laïcité «sont respectées». Dispositions «qui interdisent à quiconque de se prévaloir de ses croyances religieuses pour s’affranchir des règles communes régissant les relations entre collectivités publiques et particuliers», note le magistrat.

Un arrêté similaire à Villeneuve-Loubet

Le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF) avait porté l'affaireDEVANT les tribunaux avec la Ligue des droits de l'homme après avoir pris connaissance de l'arrêté. En 2014, ils avaient obtenu gain de cause après l'interdiction d'accès de deux femmes voilées à la plage de Wissous (Essonne) au nom de la laïcité.

Feiza Ben Mohammed, secrétaire générale de la Fédération des musulmans du sud qui avait également contesté l'arrêté a annoncé, suite à cette décision, que l'affaire allait être portée devant le Conseil d'Etat. Me Sefen Guez Guez, avocat du CCIF, aCONFIRMÉ cet appel, expliquant que «cette décision ouvre la porte à l’interdiction de tout signe religieux dans l’espace public».

Au lendemain de la polémique sur l'arrêté cannois, Lionnel Luca, député LR des Alpes-Maritimes, en profitait pour prendre le même arrêté pour les plages de Villeneuve-Loubet, dont il est maire. Là encore, la Fédération des musulmans du sud a annoncé demander son annulation devant la justice.

Partager cet article
Repost0
12 août 2016 5 12 /08 /août /2016 09:19

Nos démocraties occidentales tendent vers une sécularisation toujours plus grande qui fait que les signes du christianisme perdent peu à peu de leur visibilité. A l’inverse, l’islam tend non seulement vers un amalgame de plus en plus marqué entre Etat et religion, mais aussi vers une pénétration toujours plus prononcée du fait religieux dans la vie quotidienne. Etre un «bon musulman» implique en effet plus de contraintes et d’interdits qu’être un «bon chrétien». Il en résulte que dans les pays de tradition chrétienne, seul l’islam finit par rester visible. Le port du foulard est un marqueur – et non des moindres – de cette visibilité de l’islam dans nos sociétés occidentales. Cela n’est pas choquant en soi; ce qui est choquant, c’est que c’est la face la plus conservatrice et la plus traditionnaliste de l’islam qui occupe l’espace public.

Les opposants à l’interdiction du foulard à l’école clament que cette interdiction s’inscrit dans une logique de stigmatisation et d’exclusion. Mais revendiquer le port du foulard à l’école repose également sur une logique de discrimination, par la promotion d’une différenciation visible, d’une distinction communautaire assumée («moi, je ne suis pas comme vous»), donc, in fine, d’une affirmation de non-intégration.

Le combat des féministes occidentales

Les féministes occidentales se sont battues contre les diverses prescriptions religieuses à l’égard de leur corps, notamment l’obligation de couvrir leurs cheveux, symbole de séduction. Elles se sont battues contre l’épître de Paul aux Corinthiens qui ordonne à la femme de se couvrir la tête en signe de sujétion à l’homme. Elles se sont battues pour pouvoir disposer librement de leur corps et de leur apparence. Et dans la même logique, elles se sont battues pour la mixité à l’école.

En tant que féministe, je ne peux donc pas accepter que sous prétexte de relativisme culturel, on tolère que des parents imposent à des petites filles de porter le foulard à l’école. Car être obligée de porter un foulard, c’est apprendre à accepter dès son plus jeune âge la discrimination (puisque seules les filles y sont astreintes) et la sujétion aux hommes (puisque le voile est un signe de soumission à leur égard). Or, ce n’est pas le rôle de l’école que d’encourager, ni même de permettre la soumission des jeunes filles à travers leur apparence, y compris au nom de prescriptions religieuses, y compris sur ordre de leurs parents.

Ne pas renoncer aux valeurs pour lesquelles nous nous sommes battues

Mais il faut aussi un certain pragmatisme sur un sujet aussi délicat. Comme on ne saura jamais quelles fillettes sont contraintes par leurs parents de porter le foulard et lesquelles le font par «choix», je propose que l’interdiction du foulard à l’école soit absolue jusqu’à ce que la jeune fille ait atteint sa majorité, c’est-à-dire, en Suisse, l’âge de 18 ans. A partir de là, qu’elle fasse ce que bon lui semble, couvrir ses formes ou les mettre en valeur.

La Suisse n’a pas de passé colonial, même si elle a participé au processus général de colonisation. Toujours est-il qu’elle n’a pas eu de colonies. Les migrants qui arrivent en Suisse n’ont donc aucun lien antérieur avec la culture du pays. Toujours au nom du relativisme culturel, ce sont les Suisses qui devraient adapter leurs valeurs à celles des migrants, par exemple en autorisant le port du foulard. En quoi serait-il politiquement incorrect de suggérer, à l’inverse, que les migrants s’efforcent de s’adapter à nos valeurs? Ces valeurs sont celles de l’égalité entre femmes et hommes, de la liberté, de la laïcité de l’Etat et de la mixité. Je ne crois pas que nous devrions renoncer aux valeurs pour lesquelles nous nous sommes battues si longtemps en tant que féministes.

Partager cet article
Repost0
12 août 2016 5 12 /08 /août /2016 09:19

Nos démocraties occidentales tendent vers une sécularisation toujours plus grande qui fait que les signes du christianisme perdent peu à peu de leur visibilité. A l’inverse, l’islam tend non seulement vers un amalgame de plus en plus marqué entre Etat et religion, mais aussi vers une pénétration toujours plus prononcée du fait religieux dans la vie quotidienne. Etre un «bon musulman» implique en effet plus de contraintes et d’interdits qu’être un «bon chrétien». Il en résulte que dans les pays de tradition chrétienne, seul l’islam finit par rester visible. Le port du foulard est un marqueur – et non des moindres – de cette visibilité de l’islam dans nos sociétés occidentales. Cela n’est pas choquant en soi; ce qui est choquant, c’est que c’est la face la plus conservatrice et la plus traditionnaliste de l’islam qui occupe l’espace public.

Les opposants à l’interdiction du foulard à l’école clament que cette interdiction s’inscrit dans une logique de stigmatisation et d’exclusion. Mais revendiquer le port du foulard à l’école repose également sur une logique de discrimination, par la promotion d’une différenciation visible, d’une distinction communautaire assumée («moi, je ne suis pas comme vous»), donc, in fine, d’une affirmation de non-intégration.

Le combat des féministes occidentales

Les féministes occidentales se sont battues contre les diverses prescriptions religieuses à l’égard de leur corps, notamment l’obligation de couvrir leurs cheveux, symbole de séduction. Elles se sont battues contre l’épître de Paul aux Corinthiens qui ordonne à la femme de se couvrir la tête en signe de sujétion à l’homme. Elles se sont battues pour pouvoir disposer librement de leur corps et de leur apparence. Et dans la même logique, elles se sont battues pour la mixité à l’école.

En tant que féministe, je ne peux donc pas accepter que sous prétexte de relativisme culturel, on tolère que des parents imposent à des petites filles de porter le foulard à l’école. Car être obligée de porter un foulard, c’est apprendre à accepter dès son plus jeune âge la discrimination (puisque seules les filles y sont astreintes) et la sujétion aux hommes (puisque le voile est un signe de soumission à leur égard). Or, ce n’est pas le rôle de l’école que d’encourager, ni même de permettre la soumission des jeunes filles à travers leur apparence, y compris au nom de prescriptions religieuses, y compris sur ordre de leurs parents.

Ne pas renoncer aux valeurs pour lesquelles nous nous sommes battues

Mais il faut aussi un certain pragmatisme sur un sujet aussi délicat. Comme on ne saura jamais quelles fillettes sont contraintes par leurs parents de porter le foulard et lesquelles le font par «choix», je propose que l’interdiction du foulard à l’école soit absolue jusqu’à ce que la jeune fille ait atteint sa majorité, c’est-à-dire, en Suisse, l’âge de 18 ans. A partir de là, qu’elle fasse ce que bon lui semble, couvrir ses formes ou les mettre en valeur.

La Suisse n’a pas de passé colonial, même si elle a participé au processus général de colonisation. Toujours est-il qu’elle n’a pas eu de colonies. Les migrants qui arrivent en Suisse n’ont donc aucun lien antérieur avec la culture du pays. Toujours au nom du relativisme culturel, ce sont les Suisses qui devraient adapter leurs valeurs à celles des migrants, par exemple en autorisant le port du foulard. En quoi serait-il politiquement incorrect de suggérer, à l’inverse, que les migrants s’efforcent de s’adapter à nos valeurs? Ces valeurs sont celles de l’égalité entre femmes et hommes, de la liberté, de la laïcité de l’Etat et de la mixité. Je ne crois pas que nous devrions renoncer aux valeurs pour lesquelles nous nous sommes battues si longtemps en tant que féministes.

Partager cet article
Repost0
12 août 2016 5 12 /08 /août /2016 08:59
La Vie 11 août 2016 : Cannes, sa plage et ses tenues “non laïques”

L’arrêté municipal cannois rappelle surtout l’affaire de « Wissous Plage ». En 2014, deux femmes voilées avaient été interdites d’accès à l’opération estivale dans la ville de Wissous, dans l’Essonne. Le maire Les Républicains Richard Trinquier s’était inspiré de la loi de 2004 sur le port des signes religieux en milieu scolaire pour justifier sa décision. Or, la justice avait suspendu l’interdiction après une saisine par la préfecture de l’Essonne et le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF). Aujourd'hui, plusieurs associations de défense des musulmans se sont déjà emparé de l'affaire cannoise et étudient la possibilité de contester l'arrêté.

La décision du maire de Cannes attire l'attention dans un contexte national particulièrement tendu. Il y a quelques jours, la polémique sur la « journée burkini » près de Marseille avait fait réagir toute la classe politique. Aux Pennes-Mirabeau, une association de femmes des quartiers nord de Marseille avait prévu une sortie piscine en burkini au parc aquatique Speedwater Park. L'initiative, repérée et relayée par le sénateur FN et maire du 7e secteur de Marseille Stéphane Ravier et Valérie Boyer, la députée (Les Républicains) et maire du 6e secteur, a finalement été interdite par arrêté municipal afin d'éviter les « troubles à l’ordre public ».

Partager cet article
Repost0
30 juillet 2016 6 30 /07 /juillet /2016 18:12

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/men-in-hijab-des-iraniens-se-voilent-en-signe-de-solidarite-avec-les-femmes_1817364.html

Une journaliste iranienne invite les hommes à se prendre en photo tête couverte et à partager leurs clichés pour protester contre le port du voile obligatoire.

Partager cet article
Repost0